EPREUVE OUTBREAK SIBERIA ( ouvert )

Un sourire sadique s'afficha sur son visage , quand il vit les corps des gamins s'entasser dans le camion militaire dans le garage des bâtiments principaux. Tellement inoffensifs vu comme ça , un délice de petites perles rares , ado et surexcitées.. qui dormaient comme des bébé. Un bourrasque glaciale passa devant ses yeux , et embarqua ses mèches sombres sur son visage , sa silhouette obscure tacha la neige. Il allait s'amuser, jouir de les voir en chier.

" Il nous en manque un, patron..."

Il sentit une présence derrière lui , et sourit sadiquement en se mordant la lèvre inférieur , ses pupilles noires fixant le soldat, qui baissa direct les yeux. Hino tendit la main , le soldat lui donna le fusil hypodermique... En une seconde courte , le jeune directeur se retourna et tira une fléchette en direction de l'entrée des dortoirs, et une silhouette masculine tituba , pour finir par s'écrouler dans les escaliers de la porte principale. Il baissa le fusil , ses rangers bougea la neige haute de 50 cm maintenant:

"Maintenant vous avez le compte..."

Le soldat avala sa salive et courut avec un collègue chercher le corps. Ils le chargèrent alors que Hino remarquait qu'il avait fait strike dans le petit Enzo des psychotic . Il lui passa trois bracelets au poignet en échange d'avoir voulu leur échapper , et laissa tout ce joli bordel partir en direction des plaines enneigées du fond de la propriété , derrière le bois et l'étang noir.

L'épreuve était lancé et il allait se donner un malin plaisir à leur en faire baver. L'endroit où il fut largué était à l'abri du vent dans un genre de cuvette plein de vieilles orties inoffensives avec le gel. Ils étaient épargnés tant qu'ils n'étaient pas réveillés. Ensuite ils devraient sortir. Tout autour de ce genre de cuvette , on trouvait des arbres nus d'environ 10 mètres de haut , des grands bouleaux étranges, et des buissons plein d'épines. Pas trop de neige au fond, vu que les arbres et les buissons faisaient coupe-intempéries. Ils furent jetés vers 5 h du matin... logiquement les réveils se feraient à l'aube bien que le temps soit pourri, et la visibilité juste de 5 mètres pour le moment. Le vent est d'environ 80 km/h , avec des bourrasques à 120km/h. La température vers 7/8 h du matin est de - 13 C°.

Messages : 10 Date d'inscription : 06/04/2011

https://www.youtube.com/watch?v=hycd14Nl0mY

8 avril 2011 - 23h58

Le plus pur silence dans la plus impure des demeures. La folie en était palpable et le vice rendait l’air lourd et, par-dessus ça, une ambiance électrisante, comme le moment de flottement avant une catastrophe. Et tout cela, Claw le ressentait, comme un animal ressent la nécessité de fuir devant un danger qu’il pressent imminent. Mais il ne bouge pas, et d’ailleurs, ou pourrait-il aller ? Alors il reste immobile et calme, le regard tourné vers l’extérieur au moyen d’une large fenêtre en plexiglas, sans poignée, et renforcé par d’épais barreaux en acier trempé. Une cage sans espoir de fuite. Juste une porte, massive, résistante. Une porte créée pour enfermer. Le mobilier est simple et le jeune homme ne tarde pas de s’asseoir en tailleur sur un matelas à même le sol. Pourquoi pas un vrai lit? Lui ne voyait même pas l’utilité d’un matelas. Les yeux rivés sur les nuages de neiges d’aspect fantomatiques qui tournoyaient à l‘air libre, il entendit dans les escalier distant d’une dizaines de mètre, le bruit de pas feutrés. Quasiment inaudible. Quasiment. D’instinct, il resserra la mâchoire et contracta les muscles de ses cuisses, près à jaillir sur la porte en l’espace d’une demi-seconde. Pourtant il se contint, attendant patiemment, impassible, qui se mouvait sur son territoire en dégageant autant d’hostilité. Il n’eut gère le temps de ronger son frein qu’un bruit furtif de clé résonna dans la serrure de sa porte, en même temps que dans celle de ses « voisins de chambré ». Elle s’ouvrit rapidement et en douceur, laissant entrer un groupe d’individus cagoulés qui ne semblaient pas surpris de le voir éveillé. Dans un bel ensemble, ils se retrouvèrent auprès de Claw, tentant de l’intimider avec des matraques pendant qu’une personne se détachait du reste de la bande, une seringue à la main. Trop facile se disaient-ils sans doute. C’est à ce moment que le garçon entra en action. Se laissant tomber sur le sol, il fléchit les jambes et pivota sur le coté de l’homme qui menaçait de le piquer, enfonçant ses griffes droites à l’arrière du genou gauche de l’homme, déchirant chair et cartilage et faisant chuter sa victime. D’un coup vif de la main gauche, il lacéra la carotide de sa victime qui fini de s’effondrer dans un râle douloureux et un giclement de liquide écarlate. L’action n’avait durer que l’espace d’une seconde et le sauvageon se retrouvait déjà enseveli sous pas moins de cinq hommes, qui le tenaient fermement et l’empêchaient de se relever malgré ses grognements et ses gigotements hargneux. Puis une vive douleur sur son bras droit suivi d’une profonde lassitude. Il reconnu cette sensation, la même que celle qu’il ressentait lorsque les hommes qui l’avaient enlevé à sa forêt voyaient qu’il s’énervait trop. Le poison qui donne sommeil.
Dormir. Ses dernières forces lui permirent de mordre profondément un agresseur avant de sombrer définitivement dans le vide.

9 avril 2011 - 6h

La première chose ? Le froid. Mordant, féroce, aussi terrible que la chaleur moite qui régnait dans la jungle. Une véritable épreuve pour quelqu’un n’ayant jamais connu qu’une température avoisinant parfois les 50°c. Se redressant péniblement dans la neige, Claw resta un instant à admirer l’étrangeté de la scène. Dans une cavité recouverte de neige se trouvait tout un groupe de jeunes humains, certains habillés, d’autre non. Tous endormi ou entrain de sortir de leur rêverie. La situation lui rappela avec force sa propre expérience du kidnapping. À ceci près qu’aucune menace ne semblait peser sur eux. Du moins hormis le fait d’être dans un lieu inconnu, en tenue légère et en pleine tempête de neige. Finissant d’émerger, il recouvrit l’ensemble de ses sens et, par la même occasion, la sensation d’être attaché. Il était relié à une fille par une chaine de 20 cm, tout les deux entravés à ladite chaine par une menotte recouverte de cuir. Tout ce que Claw comprenait c’est qu’on l’avait privé de sa liberté. Et de son tee-shirt. S’ébrouant violement, il avait surement réveillé sa compagne de calvaire ce qui ne le gêna pas outre-mesure. De nouveau en pleine possession de ses moyens, il devait maintenant faire de même avec la jeune fille qu’il réveilla en la secouant de manière rude. Il aurait pu lui lécher le visage mais il avait apprit que les autres humains n’appréciait pas ce genre de réveil.

Messages : 2 Date d'inscription : 04/04/2011 Localisation : ca depends.

Le noir absolu. Aya ne savait pas ou elle était, tout ce quelle savait, c’est qu’un froid mordant agressait son epyderme. Elle se sentie balloter dans tout les sens, de plus en plus violement, jusqu'à ce que son visage n’heurte de façons assez spectaculaire, le sol enneigé ! Le froid intense, mêlé a une legere suffocation surprise, lui fit se relever rapidement sur se en inspirant a fond et ecarquillant les yeux. Elle se mit alors a regarder autour d’elle de façon frenetique et passablement inquiete, et ne savait pas ou elle était. Comment pouvait elle être ici, elle qui ne dormait jamais que d’un très court sommeil aussi leger qu’une plume. Une lancinante douleure a la nuque la fit grimacer tandis qu’elle était en train de regarder aux alentours. Elle était dans une grotte, pleins d’autres jeunes de l’ecole se trouvaient également la, et dormaient tous ! qu’est ce qu’il se passait ? puis la douleur fut extremement vive d’un seul coup , et quelques reminiscence refirent surface.

Elle se rapellait. Elle était, comme a son habitude, dans sa chambre, recroquevillée dans un angle, face a la porte, unique entrée et sortie dans cette pierre morne et grise qui ne comptait absolument aucune fenetre ou meurtriere (ormis bien evidemment la jeune fille). Sa paranoïa des twisted l’empechait toujours de dormir. Elle se rememorale filet de lumiere qui eclaira l’interstice sous la porte, et quelques ombres mouvante. Elle s’était donc levée pour s’approcher silencieusement de cette porte , se cala contre le mur a coté de celle-ci, et ecouta attentivement. La porte s’était alors ouverte avec fracas, et des twisted envahirent les lieux. En realité il s’agissait d’hommes de mains des directeurs, mais aux yeux de la jeune americaine, c’étaient des creatures inhumaines, qui venaient une fois de plus tenter de l’eradiquer. Elle ne reflechit pas un seul instant, et dans une rage frenetique sauta a la gorge de l’une des creature pour planter profondemment ses canines dans sa jugulaire. Un autre l’aggripa et la tira, et par reflexe, elle lui planta ses ongles bien profondemment dans les yeux. Elle se rappelle encore la sensation du liquide carmin et chaud s’coulant le long de ses levres puis le long de ses doigts. Les hurlements de douleur des deux hommes étaient inhumains, ce qui fit encore plus paniquer la belle blonde qui pensa a une nouvelle vague d’attaque. Elle ressera donc son emprise dentaire et arracha violement la jugulaire de l’homme qui arreta de crier, plus aucun son ne sortait de sa bouche, ormis un gargouillis infame mêlé de soubresauts et du son typique de quelqu’un qui suffoque. Puis vint le coup qui la fit defaillir. Un bon coup de matraque ou autre chose d’ostensiblement très dur, qui vint la percuter au niveau de la nuque et lui fit perdre conscience.

Maintenant elle était la dans une grotte avec d’autres jeunes, elle ne portait qu’un simple jean et un debardeur court noir, qu’elle utilise generalement comme pyjama , relevant presque plus de la brassiere que du debardeur, mais bon. Elle constata qu’elle était enchainée a un garcon, blond, qui la fixait intensemment. Ca devait être lui qui l’avait reveillé. Il n’avait encore rien tenté d’agressif a son egard, peut être que lui aussi avait été capturé par les twisted. C’était forcement un allié, de plus, rien d’agressif envers elle ne filtrait dans son regard. A coté d’elle, un paquetage, ainsi qu’une lettre, qu’elle lut rapidement. Alors comme ca, tout ceci n’était qu’un jeu ? ces twisted étaient vraiment trop tordus ! Elle fit alors signe a son compagnon d’infortune de recupererses affaires, ils devaient lever le camps. Elle pris bien le temps de regarder attentivement tout les autres « participants » , de manière a savoir ce que chacun possedait, et combien de bracelets ils avaient. Elle en avait repéré un qui en avait plusieurs et fit signe au blond de bien le regarder et de le mémoriser. Elle recupera alors son paquetage a elle, ainsi que la pelle qui lui était fournie, se leva et fit signe a Claw de le suivre. Pour l’instant ils devaient prendre les devants et aller se cacher non loin de la grotte , ils prendraient le temps de discuter plus tard ! elle esperait qu’il comprenait ses intentions !!

Messages : 10 Date d'inscription : 06/04/2011

[HRP: vu que Aya et moi sommes en binôme, je me permet de post juste après elle pour finir comme il faut =)]

Claw frissonne. Comment pourrait-il en être autrement quand on se retrouve torse-poil en pleine tempête de neige ? Mais voila, il ne fait que frissonner. Il ne ronchonne pas, il ne perd pas patiente. Il ne pleure pas. Il reste concentré, totalement dirigé sur son but. Ne pas mourir. Car oui, il est bien conscient que dans ce paysage désertique la seule chose qui nous attend en cas d’échec, c’est la mort. Allongé dans la neige à environ 5-6 mètre du renfoncement d’où il provenait, il était totalement invisible pour des yeux extérieur alors qu’il se trouvait en parfaite position pour surveiller les allées et venues. Lui et Aya. Il prit quelques secondes pour jauger une nouvelle fois la jeune femme. Elle ne payait pas de mine, faisant même frêle, et pourtant il se dégageait d’elle un alliage de calme et de folie qui la rendait redoutable. Loin d’une proie, un prédateur. Et ca il l’avait senti dès le début…

La femelle lié à lui se relève de façon soudaine et précipité, le regard agar et respirant de façon saccadé. Le fils de la jungle vois bien que l’humaine panique et comprend. lui-même ressent une peur mêlé de frustration. Puis l’odeur âcre et métallique qui lui avait si souvent chatouillée les narines. Le sang. Le liquide de vie chaud. L’espace d’un instant Claw est prit d’envie de lécher la main de la femelle, de sentir le gout de la vie dans sa bouche. Mais il se retient de lui sauter dessus et se contente d’humer à distance. Il la fixe tout comme elle le fixe, se mesurant l’un l’autre. Elle a reprit le contrôle d’elle-même et, semblant avoir accepté le jeune jaguar, elle se met à fouiller dans des baluchons de tissu qu’il connaissait sous le nom de « sac » et auquel lui n’avait même pas accordé attention, ne sachant pas quoi en faire. Alors que la femme s’occupait, il commença à ronger la chaîne qui l’entravait, cherchant à déchirer le métal de ses dents, mordant si fort qu’une de ses fausses dents se fêla sous la pression, laissant l’attache sans une égratignure. De dépit, il arracha la dent et la balança d’un air blasé…du moins aussi blasé qu’il pouvait l’être. C’est à ce moment là qu’il se fit interpeler par la petite aux cheveux jaunes, celle-ci lui demanda par signe de regarder un humain en particulier. Peu au vent des pratiques humaines, il ne comprit pas réellement le sens de tout cela mais n’avait guère le choix. Cette chasse devra se faire à deux. Cédant à la femelle, il consentit à la suivre en trainant derrière lui son baluchon et l’arme dévastatrice qu’elle contenait : un parapluie.